Compagnon Maçon - 2ème Grade

Compagnon Maçon - 2ème Grade

L'Ordre des Franc-maçons trahi, et leur secret révélé (1745)

L'ORDRE DES FRANCS-MACONS TRAHI,

ET LEUR SECRET REVELE (1745)

 

Le secret des Francs-Maçons

 

De toutes les sociétés, que les hommes ont pu former entre eux, depuis le commencement du monde, il n'y en eut jamais de plus douce, de plus subtile, et en même temps de plus singulière, que celle des Francs-Maçons.

Unis ensemble par le tendre nom de Frères, ils vivent dans une intelligence qui ne se rencontre que rarement, même parmi ceux que les liens du sang devraient unir le plus étroitement. Cette union intime, qui fait tant d'honneur à l'humanité en général, répand dans le commerce particulier que les Francs-Maçons ont entre eux, des agréments dont nulle autre société ne peut se flatter.

Comme mon dessin principal n'est pas de faire ici l'éloge des Francs-Maçons, je n'entreprendrai point de démontrer méthodiquement les propositions que je viens d'avancer: ce sont des vérités de fait dont on pourra recueillir les preuves dans la suite de ma narration.

L'Ordre des Francs-Maçons a été exposé de tout temps à bien des contradictions. Le secret qu'on observe scrupuleusement sur tout ce qui se passe dans l'intérieur de leurs assemblées, a fait concevoir des soupçons très désavantageux à l'Ordre entier.

Les femmes, qui veulent être partout où il y a des hommes, ont été extrêmement scandalisées de se voir constamment bannies de la Société des Francs-Maçons. Elles avaient supporté plus patiemment de n'être point admises dans plusieurs Ordres qui ont fleuri en France à différentes reprises. C'était autant de Sociétés Bachiques, dans lesquelles on ne célébrait que le Dieu du Vin : on y chantait quelques Hymnes à l'honneur du Dieu de Cythère; mais on se contentait de chanter, tandis qu'on offrait à Bachus des sacrifices très amples et très réels. Il ne fut pas difficile d'éloigner les femmes de pareilles sociétés; elles s'en exclurent elles mêmes par vanité; et elles couvrirent du spécieux prétexte de décence, ce qui n'était au fond qu'une attention réfléchie sur leur charmes.

Elles ont pensé bien autrement de l'Ordre des Francs-Maçons. Lorsqu'elles ont su avec quelle modération ils se comportaient dans leur repas, tant solennels que particuliers, elles n'ont pu imaginer quelles étaient les raisons que ces respectables Confrères avaient eu pour les exclure de leur société. Persuadées que sans elles, les hommes ne peuvent goûter que des plaisirs  criminels, elles ont donné les couleurs les plus odieuses aux délices dont les Francs-Maçons jouissent dans leurs Assemblées.

Tous ces soupçons injurieux disparaîtront bientôt, lorsque je décrirai ce qui se passe dans les Assemblées de la Maçonnerie. Il est bien vrai que ce sont les plaisirs qui les rassemblent, mais ils ne connaissent pas ceux que le repentir ne suit jamais. Cela suppose un goût juste et décidé, qui, en les portant à tout ce qui est bon et aimable, leur inspire en même temps de ne rien rechercher avec passion. Cette paisible situation du coeur, qui est bien éloigné de l'ennuyeuse indifférence, fait naître sous leur pas des plaisirs toujours nouveaux. Il seraient peut-être plus vifs, s'ils étaient secondés des passions; mais seraient-il aussi doux, aussi fréquents, aussi durables?  Je m'en rapporte à ceux qui en ont fait l'expérience. Je prendrais aussi volontiers pour juge les femmes elles-mêmes; mais je n'écouterais que celles que la maturité de l'âge, ou la décadence de quelques appâts rendent susceptibles de certains accès de raison.

Un soupçon d'une autre espèce à paru mériter bien plus d'attention. On avait imaginé qu'il y a tout à craindre pour la tranquillité de l'Etat, de la part d'une Société nombreuse de gents de mérite, unis si intimément sous le sceau du secret. Et on a cru d'abord, qu'en éloignant les femmes de leurs Assemblées, ils avaient eu en vue d'en bannir l'inutilité et l'indiscrétion, pour se livrer entièrement aux affaires les plus sérieuses.

Je conviens que ce soupçon avait quelque chose de spécieux. En effet, si la passion d'un seul homme a pu, comme on l'a vu plus d'une fois, causé dans un Etat d'étranges révolutions; que serait-ce, si un corps aussi nombreux et aussi uni que celui dont je parle, était susceptible des impressions séditieuses d'intrigues et de cabales, que l'orgueil et l'ambition ne mettent que trop souvent dans le coeur de l'homme?

On n'a rien à craindre des Francs-Maçons sur cet article. Ils portent dans le coeur l'amour de l'Ordre et de la Paix. Aussi attaché à la Société Civile, qu'ils sont unis entre eux, c'est à leur Ecole qu'on peut apprendre, plus efficacement que de la bouche de ceux qui instruisent par état, quel respect, quelle soumission, quelle vénération nous devons avoir pour la Religion, pour le Prince, pour le Gouvernement. C'est chez eux que la subordination, mieux pratiquée que partout ailleurs, est regardée comme une vertu, et nullement comme un joug. On s'y soumet par amour, et non point par cette basse timidité, qui est le mobile ordinaire des âmes lâches et communes.

C'est en Angleterre que les Francs-Maçons ont pris naissance, et ils s'y soutiennent avec une vigueur, que l'écoulement de plusieurs siècles n'a pu altérer jusqu'à présent. L'économie de cette société est fondée sur un secret, qui a toujours été impénétrable, tant que les Anglais ont été les seuls dépositaires. Cette nation, un peu taciturne, parce qu'elles pensent toujours, être plus propre qu'aucune autre à conserver fidèlement un dépôt si précieux.

Nous languirions encore ici dans une ignorance profonde sur les mystères de cet Ordre, s'il ne s'était enfin établi en France. Le Français, quoique extrêmement prévenu pour son propre mérite, recherche néanmoins avec avidité celui des autres Nations, lorsqu'il a pour lui les grâces de la nouveauté: pour mieux dire, ce qui est nouveau pour le Français a toujours pour lui l'agrément du mérite. Les femmes commencèrent, il y a quelques années, à copier certaines modes anglaises. Ce sexe enchanteur, que le Français adore sans se donner le temps de l'aimer, donna bientôt le branle au goût de la Nation pour ces nouvelles découvertes. On voulut d'abord s'habiller comme les Anglais; on s'en lassa peu après. La mode des habits introduisit peu à peu la manière de penser; on embrassa leur métaphysique; comme eux, on devint Géomètre; nos pièces de théâtre se ressentirent du commerce Anglais : on prétendit même puiser chez eux jusqu'aux principes de la théologie : Dieu sait si on y a gagné à cet égard!

Il ne manquait enfin au Français que le bonheur d'être Franc-Maçon; et il l'est devenu. Cette  aimable et indiscrète Nation n'a pas plutôt été dans la confidence du secret de l'Ordre, qu'elle s'est sentie surchargée d'un poids énorme qui l'accablait. Les Associés Français n'ont osé d'abord se soulager autrement, qu'en débitant partout, qu'ils étaient les dépositaires d'un secret, mais que rien ne serait capable de le leur arraché. Un secret ainsi prôné est à moitié découvert. Ils ont néanmoins tenu bon pendant quelque temps. La pétulante curiosité des Français non Francs-Maçons flattait infiniment la vanité de ceux qui l'étaient, et encourageait leur discrétion: il s'étonnaient eux-mêmes des efforts généreux qu'ils avaient eu le courage de faire, pour ne pas décéler ce qu'un serment solennel les obligeait de taire.

Une passion violente, qui trouve des obstacles, n'en devient que plus vive et plus ingénieuse pour se satisfaire. La curiosité française n'ayant pu percer à force ouverte les faibles barrières dans lesquelles leurs compatriotes avaient resserré leur secret, a mis en oeuvre la ruse la plus conforme au génie de la Nation. Les curieux ont affecté une indifférence dédaigneuse pour des mystères qu'on s'obstinait à leur cacher. C'était le vrai moyen de faire rapprocher des personnes, dont la discrétion n'était que rodomontade.

La ruse a eu son effet.;  les Francs-Maçons, abandonnés à eux mêmes, sont devenus plus traitables; on a réussi à les faire causer sur leur Ordre; l'un a dit une chose, l'autre une autre. Ces différentes collectes ont fait d'abord un tout assez imparfait; mais il a été rectifié par de nouveaux éclaircissements, et il a enfin été conduit au point d'exactitude, sous lequel je le présente aujourd'hui.

Je ne puis dissimuler, qu'en qualité de Français, je ne ressente un plaisir singulier dans cette espèce d'indiscrétion. Il est vrai qu'il y manque un assaisonnement bien flatteur, qui ferait  l'obligation de ne point parler. Mais comme un appétit bien ouvert suppléé ordinairement à ce qui peut manquer dans un ragoût du côté de l'Art, le plaisir avec lequel je me porte à révéler les mystères de la Maçonnerie, est pour moi aussi vif que si j'avais des engagements pour me taire.

Le secret des Francs-Maçons consiste principalement dans la façon dont ils se reconnaissent. Deux Francs-maçons, qui ne se seront jamais aperçu, se reconnaîtront infailliblement, lorsqu'il se rencontreront. C'est l'effet de certains Signes, dont ils sont convenus entre eux. Ils les emploient si fréquemment, soit dans leurs Assemblées, soit dans les rencontres particulières, qu'on pourrait les regarder comme autant de pantomimes. Au reste, les Signes dont ils se servent sont si clairs et si expressifs, qu'il n'est point encore arrivé de méprise à cet égard.

Nous avons trois exemples très récents, qui démontrent évidemment l'efficacité des Signes de la maçonnerie, et la tendre union qui régne parmi ces respectables Confrères.

Il y a environ trois ans qu'un armateur français, qui était Franc-Maçon, fit malheureusement naufrage sur les côtes d'une île, dont le Vice-Roi était aussi du même Ordre. Le Français fut assez heureux pour se sauver; mais il perdit, avec son vaisseau, son équipage et son bien. Il se fit présenter au Vice-Roi. Son embarras était de lui raconter son malheur d'une façon assez sensibles pour mériter d'en être cru sur sa parole. Il fut fort étonné, lorsqu'il vit le Vice-Roi faire les Signes de la Maçonnerie. Le Français y répondit de tout son coeur. Ils s'embrassèrent l'un  l'autre comme des frères, et causèrent ensemble avec toute l'ouverture de coeur que l'amitié de la plus tendre peut inspirer. Le Vice-Roi, sensiblement touché des malheurs du Français, le retint dans son île, et lui procura pendant le séjour qu'il y fit, tous les secours et tous les amusements possibles. Lorsque le Français voulut se remettre en mer pour travailler à réparer ses pertes, le Vice-Roi le combla de présents, et lui donna tout l'argent nécessaire pour retourner dans son pays. Le Français, pénétré de reconnaissance, fit à son bienfaiteur les remerciements que méritait sa générosité; et il profita de l'occasion d'un vaisseau qui mettait à la voile, pour revenir en France. C'est du Français lui-même  que l'on a su le détail de cette aventure. Il s'appelait Préverot, il était frère de Monsieur Préverot, docteur en médecine de la faculté de Paris, mort depuis quelques années.

Il y a quelques mois qu'un gentilhomme Anglais venant à Paris, fut arrêté sur sa route par des voleurs. On lui pris soixante louis. Cet Anglais, qui était Franc-Maçon, ne fut pas plutôt arrivé à Paris, qu'il fit usage des Signes qui caractérisent la Maçonnerie. Cet expédient lui réussit : il fut accueilli par les Frères, à qui il raconta sa triste aventure : on fit une collecte pour lui dans une Assemblée, et on lui donna les soixante louis qui lui avaient été volés. Il les a fait remettre à Paris depuis son retour en Angleterre.

A l'affaire de Dettingen un garde du Roi eut son cheval  tué sous lui, et se trouva lui-même tellement engagé dessous, qu'il lui fut impossible de se débarrasser. Un cavalier anglais vint à lui le sabre levé, et lui aurait fait un mauvais parti, si le garde, qui était Franc-Maçon, n'eut fait à tout hasard les Signes de l'Ordre. Heureusement pour lui le cavalier anglais se trouva être de la même Société : il descendit de cheval, et aida le Français à se débarrasser de dessous le sien, et en lui sauvant la vie comme confrère, il le fit pourtant son prisonnier, parce qu'un Franc-Maçon  ne perd jamais de vue que le service de son Prince.

Je vois déjà mon lecteur qui attend avec impatience que je dépeigne ces Signes merveilleux, capables d'opérer des effets si salutaires; mais je lui demande la permission de dire encore quelque chose de général sur l'Ordre des Francs-Maçons : j'entrerai ensuite dans un détail très étendu, dont on aura lieu d'être satisfait.

Il semble d'abord que la table soit le point fixe qui réunit les Francs-Maçons. Chez eux, quiconque est invité à une Assemblée, l'est aussi à un repas; c'est ainsi que les affaires s'y discutent. Il n'en est point de leur Ordre, comme de ces Sociétés sèches à tous égards, dans lesquelles depuis longtemps l'esprit et le corps semblent condamnés par état à un jeune perpétuel. Les Francs-Maçons veulent boire, manger, se réjouir : voilà ce qui anime leurs délibérations.

On voit que cette façon de porter son avis peut convenir à bien du monde : l'homme d'esprit, celui qui ne passe pas pour tel, l'homme d'Etat, le particulier, le noble, le roturier, chacun y est admis, chacun peut y jouer son rôle. Ce qui est admirable, c'est que dans un mélange si singulier, et il ne se trouve jamais ni hauteur, ni bassesse. Le grand Seigneur permet à sa noblesse de s'y familiariser : le roturier y prend de l'élévation; en un mot, celui qui a plus en quelque genre que ce soit, veux bien céder du sien; ainsi tout se trouve de niveau. La qualité de Frères, qu'ils se donnent mutuellement, n'est pas un vain compliment; ils jouissent en commun de tous les agréments de la Fraternité. Le mérite et les talents s'y distinguent néanmoins; mes ceux qui ont le bonheur d'en être pourvus, les possèdent sans vanité et sans crainte, parce que ceux qui ne sont point partagés des mêmes avantages, n'en sont ni humiliés, ni jaloux. Personne ne veut y briller;  tout le monde cherche à plaire.

Cette légère esquisse peut, se me semble, donner une idée assez avantageuse de la douceur et de la sagesse qui règnent dans la Société des Francs-Maçons. En vain a-t-on voulu leur reprocher, de ne tenir des Assemblées que pour parler plus librement sur des matières de Religion, ou sur ce qui concerne l'Etat; ce sont deux articles sur lesquels on n'a jamais vu s'élever la moindre question parmi eux. Le Dieu du ciel et les Maîtres de la Terre y sont inviolablement  respectés. Jamais on n'y traite aucune affaire qui puisse concerner la Religion; c'est une des maximes fondamentales de la Société. À l'égard de la personne sacrée de Sa Majesté, on en fait une mention honorable au commencement du repas; la santé de cet auguste  Monarque y est solemnisée avec toute la pompe et la magnificence possible: cela fait, on ne parle plus de la Cour.

À l'égard des conversations que l'on tient durant le repas, tout s'y passe avec une décence qui s'étend bien loin : je ne sais même si les rigides partisans de la morale austère pourraient en soutenir toute la régularité. On ne parle jamais  des absents; on ne dit du mal de qui que ce soit; la satyre maligne en est exclue; toute raillerie y est odieuse; on n'y souffrirait pas non plus la doucereuse ironie de nos prétendus Sages, parce qu'ils sont presque toujours malignement zélés; et pour tout dire en un mot, on y tolère rien de ce qui parait porter avec soi la plus légère empreinte du vice. Cette exacte régularité, bien loin de faire naître un triste sérieux, répand au contraire dans les coeurs et dans les esprits la volupté la plus pure; on voit éclater sur leur visage le brillant coloris de la gaité et de l'enjouement; et si les nuances en sont quelquefois un peu plus vives qu'à l'ordinaire, la décence n'y court jamais aucun risque, c'est la sagesse en belle humeur. Si pourtant il arrivé qu'un Frère vint à s'oublier, et que dans ses discours il eut la faiblesse de faire usage de ces expressions que la corruption du siècle a  cru déguiser honnêtement sous le nom de "libertés", un signe formidable le rappellerait bientôt à son devoir, et il reviendrait à l'instant. Un Frère  peut bien prévariquer, parce qu'il est homme, mais il a le courage de se corriger, parce qu'il est Franc-Maçon.

Il est temps de satisfaire à présent la curiosité du lecteur, et de lui faire voir en détail l'intérieur des Assemblées  Francs-Maçonnes. Comme je me servirai, dans tout ce que je vais dire, des termes de l'Ordre, je crois qu'il est à propos de les expliquer ici, pour faciliter l'intelligence de tout ce que j'ai à dire. 

 Franc-Maçon (en anglais Free Mason) signifie Maçon libre. C'était dans l'origine une société de personnes, qui étaient censées se dévouer librement pour travailler un jour à la réédification du Temple de Salomon. Je ne crois pas que ceux d'aujourd'hui conservent encore le dessin dun projet qui paraît devoir être de longue haleine. Si cela était, et que cette société se soutint jusqu'au rétablissement de ce fameux Edifice, il y a apparence qu'elle durerait encore longtemps. Au reste, tout ce goût de Maçonnerie est purement allégorique : il s'agit de former le Coeur, de régler l'Esprit, et de ne rien faire qui ne cadre avec le bon ordre; voilà ce qui désigné par les principaux attributs des Francs-Maçons, qui sont l'Equerre et le compas. Il n'y avait autrefois qu'un seul Grand Maître, qui était Anglais; aujourd'hui les différents pays dans lesquels il y a des Francs-Maçons ont chacun le leur. On appelle celui qui est revêtu de cette dignité, le Très Vénérable. C'est lui qui délivre aux Maîtres qui président aux assemblées particulières, des Lettres Patentes qu'on appelle Constitution. Ces présidents particuliers sont appelés simplement Vénérables. Leurs Lettres Patentes ou Constitutions sont contresignées par un Grand Officier de l'Ordre, qui est le Secrétaire Général.

Les Assemblées Maçonnes s'appellent communément Loges. Ainsi lorsqu'on veut annoncer une assemblée pour tel jour, on dit : il y aura Loge tel jour. Les Vénérables peuvent tenir Loge  quand ils le jugeront à propos. Il n'y a d'Assemblées fixes que tous les premiers Dimanches de chaque mois.

Quoi que toutes les Assemblées des Francs-Maçons soient appelés Loges, ce nom est cependant plus particulièrement attribué à celles qui ont un Vénérable nommé par le Grand Maître. Ces Loges sont aujourd'hui à Paris au nombre de 22. On les désigne par les noms de ceux qui y président; ainsi on dit, j'ai été reçu dans la loge de Monsieur N.

 Comme les particuliers Francs-Maçons peuvent s'assembler quand ils veulent, ils nomment entre eux un Vénérable à la pluralité des voix, lorsque celui qui est nommé par le Grand Maître ne s'y trouve pas. Si cependant il s'y trouvait un des deux Grands Officiers, qui sont ordinairement attachés à celui qui d'office est Vénérable, on lui déférerait la Présidence. Je dirai dans un moment ce qu'on entend par ces Grands Officiers.

Les loges sont composées de plus ou moins de sujet. Cependant, pour qu'une assemblée de Francs-Maçons puisse être appelée Loge, il faut qu'il y ait au moins deux Maîtres, trois Compagnons et deux Apprentis. C'est en voyant le détail d'une Réception que l'on saura la différence de ces degrés de Maçonnerie.

Lorsqu'on est en Loge, il y a au-dessous du Vénérable deux Officiers principaux, appelés Surveillants. Ce sont eux qui auront soin de faire exécuter les règlements de l'Ordre, et qui y  commandent l'Exercice, lorsque le Vénérable l'ordonne. Chaque loge a aussi son Trésorier, entre les mains duquel sont les fonds de la Compagnie. C'est lui qui est chargé des frais qu'il y a à faire; et dans la règle, il doit rendre compte aux Frères de la recette et des déboursés, dans l'Assemblée du premier Dimanche du mois. Il y a aussi  un Secrétaire, pour recueillir les délibérations principales de la Loge, afin d'en faire part au Secrétaire Général de l'Ordre.

Un Vénérable, quoi que Chef de Loge, n'y a d'autorité qu'autant qu'il est lui-même zélé observateur des Statuts; car s'il tombait en contravention, les Frères ne manqueraient pas de le relever. Dans ce cas, on va aux opinions, (ils appellent cela baloter); et selon l'espèce du délit, la punition est plus ou moins graves. Cela pourrait même aller jusqu'à le déposer et l'exclure des Loges, si le cas l'exigeait.

Lorsque c'est un Frère qui a prévariqué, le Vénérable le reprend; et il peut même de sa propre autorité lui imposer une amende, qui doit être payée sur le champ : elle est toujours au profit des Pauvres. Le Vénérable n'en peux user ainsi que pour les fautes légères : lorsqu'elles sont d'une certaine importance, il est obligé de convoquer l'Assemblée pour y procéder. On verra plus loin la cérémonie singulière qui s'observe lorsqu'il s'agit de l'exclusion d'un Franc-Maçon. J'observerai seulement ici, que lorsqu'un Frère est exclu, ou que sans être exclu, il a causé à la Société un mécontentement assez grave pour qu'on sévisse contre lui, on ne le fait pas pour cela sortir à l'instant de la Loge, on annonce seulement qu'elle est fermée. On croirait d'abord que fermer une Loge, désignerait que la porte doit être bien clause; c'est tout le contraire. Lorsqu'on dit que la Loge est fermée, tout autre qu'un Franc-Maçon peut y entrer, et être admis à boire et manger, et causer de nouvelles. Ouvrir une Loge, en terme Francs-Maçons, signifie qu'on peut parler ouvertement des mystères de la Maçonnerie, et de tout ce qui concerne l'Ordre; en un mot, parler tout haut sans appréhender d'être entendu d'aucun profane (c'est ainsi qu'ils appellent ceux qui ne sont point de la Confrérie). Alors personne ne peut entrer; et s'il arrivait que quelqu'un s'y introduisit, on fermerait la Loge à l'instant, c'est-à-dire, qu'on garderait le silence sur les affaires de la Maçonnerie. Au reste, il n'y a que dans les Assemblées particulières que l'on risque d'être quelquefois interrompu; car lorsqu'on est en Grande Loge, toutes les avenues sont aussi bien gardées, qu'aucun profane ne peut y entrer. Si cependant, malgré toutes les précautions, quelqu'un était assez adroit pour s'y introduire, ou que quelque Apprenti suspect parût dans le temps qu'on traite des mystères de la Maçonnerie, le premier qui s'en apercevrait, avertirait les Frères à l'instant, en disant "il pleut" : ces deux mots signifient qu'il ne faut plus rien dire de particulier.

Dans ces Assemblés solennelles chaque Frère a un tablier, fait d'une peau blanche, dont les cordons doivent aussi être de peau. Il y en a qui les portent tous unis, c'est-à-dire, sans aucun ornement; d'autres les font border d'un ruban bleu. J'en ai vu qui portait, sur ce qu'on appelle la bavette, les attributs de l'Ordre, qui sont, comme j'ai dit, une Equerre et un Compas.

Lorsqu'on se met à table, le Vénérable s'assied le premier en haut du côté de l'Orient. Le Premier et le Second Surveillants se placent vis-à-vis du Vénérable à l'Occident. Si c'est un jour de Réception, les Récipiendaires ont la place d'honneur, c'est-à-dire qu'ils sont assis à la droite et à la gauche du Vénérable.

Les jours de Réception, le Vénérable, les Surveillants, le Secrétaire, et le Trésorier de l'Ordre, portent au cou un cordon bleu taillé en triangle, tel à peu près que le portent les Commandeurs de l'Ordre du Saint Esprit, qui sont ou d'Eglise, ou de Robe. Au bas du cordon du Vénérable pendent une Equerre et un Compas, qui doivent être d'or, ou du moins dorés. Les Surveillants et autres Officiers ne portent que le Compas. Les lumières que l'on met sur la table, doivent toujours être disposées en triangle, il y a même beaucoup de Loges, dans lesquelles les flambeaux sont de figure triangulaire. Ils devraient être de bois, et chargés des figures allégoriques qui ont trait à la Maçonnerie. Il faut que les Statuts n'ordonnent point l'uniformité sur cet article; car j'ai vu plusieurs de ces flambeaux qui étaient tous de différentes espèces, tant par rapport à la matière dont ils étaient composés, que par la figure qu'on leur avait donné.

La table est toujours servie à trois ou cinq, ou sept, ou neuf services. Lorsqu'on a pris ses places, chacun peut faire mettre une bouteille devant soi. Tous les termes dont on se sert pour boire sont empruntés de l'artillerie.

La bouteille s'appelle le baril; il y en a qui disent barrique, cela est indifférent. On donne au vin le nom de poudre, aussi bien qu'à l'eau; avec cette différence, que l'un est poudre rouge, et l'autre poudre blanche.

L'exercice que l'on fait en buvant ne permet pas qu'on se serve de verres; il n'en resterait pas un seul entier, après qu'on aurait bu : on n'a que des gobelets, qu'on appelle canons. Quand on boit en cérémonie, on dit : donnez de la poudre. Chacun se lève, et le Vénérable dit : chargez. Alors chacun met du vin dans son gobelet. On dit ensuite : portez la main à vos armes : en joue, feu, grand feu. Voilà ce qui désigne les trois temps, qu'on est obligé d'observer en buvant. Au premier, on porte la main à son gobelet : au second, on l'avance devant soi, comme pour présenter les armes; et au dernier, chacun boit. En buvant on a les yeux sur le Vénérable, afin de faire tous ensemble le même exercice. En retirant son gobelet, on l'avance un peu devant soi, on le porte ensuite à la mamelle gauche, puis à la droite; cela se fait ainsi par trois fois. On remet ensuite le gobelet sur la table en trois temps : on se frappe dans les mains par trois fois; et chacun crie aussi par trois fois : Vivat.

Cette façon de boire forme le coup d'oeil le plus brillant que l'on puisse imaginer; et l'on peut dire, à la louange des Francs-Maçons, qu'il n'est point d'Ecole Militaire où l'exercice se fasse avec plus d'exactitude, de précision, de pompe et de majesté, que parmi eux. Quelque nombreuse que soit l'Assemblée, le mouvement de l'un est toujours le mouvement de tous; on ne voit point des traîneurs; et dès qu'on a prononcé les premières paroles de l'exercice, tout s'y exécute jusqu'à la fin, avec une uniformité qui tient de l'enchantement. Le bruit qui se fait en remettant les gobelets sur la table est assez considérable, mais il n'est point tumultueux : ce n'est qu'un seul et même coup, assez fort pour briser des vases qui n'auraient pas une certaine consistance.

Si quelqu'un manquait à l'exercice, on recommencerait, mais on ne reprendrait pas du vin pour cela. Ce cas est extrêmement rare, mais pourtant il est arrivé quelquefois. Cela vient ordinairement de la part des nouveaux reçus, qui ne sont pas encore bien informés à l'exercice.

La première santé que l'on célèbre est celle du Roi. On boit ensuite celle du Très Vénérable. A celle-ci succède celle du Vénérable. On boit après au Premier et au Second Surveillants; et enfin aux Frères de la Loge.

Lorsque qu'il y a des nouveaux reçus, on boit à leur santé, immédiatement après qu'on a bu aux Surveillants. On fait aussi le même honneur aux Frères visiteurs qui se trouvent dans la Loge: on appelle ainsi des Francs-Maçons d'une loge qui viennent en passant pour communiquer avec des Frères d'une autre. La qualité de Frères bien constatée par les Signes de l'Ordre, leur donne l'entrée et les honneurs dans toutes les Loges.

Il faut observer que lorsqu'on boit en cérémonie, tout le monde doit être debout. Lorsque le Vénérable sort de la Loge pour quelques affaires, le Premier Surveillant se met à sa place; alors le Second Surveillant prend la place du Premier, et l'un des Frères devient Second Surveillant : ces places ne sont jamais vacantes. Le Premier Surveillant, devenu Vénérable, ordonne une santé pour celui qui vient de sortir, et il a soin d'y joindre celle de sa Maçonne : cela se fait avec la plus grande solennité : on en verra la description, lorsque je parlerai du repas de Réception. Si le Vénérable rentre dans la Loge pendant la cérémonie, il ne peut pas reprendre sa place; il doit se tenir debout jusqu'à ce que la cérémonie soit finie.

J'observerai ici, à propos de maçonne, que quoi que les femmes ne soient point admises dans les Assemblées des Francs-Maçons, on en fait toujours une mention honorable. Le jour de la Réception, en donnant le Tablier au nouveau reçu, on lui donne en même temps deux paires de gants, une pour lui, et l'autre pour sa Maçonne, c'est-à-dire, pour sa femme, s'il est marié, ou pour la femme qu'il estime plus, s'il a le bonheur d'être célibataire.

On peut interpréter comme on voudra le mot d'"estime". Il n'avait autrefois qu'une signification très honnête : il désignait seulement un doux penchant, fondé sur l'excellence, ou sur la convenance des qualités du coeur et de l'esprit. Mais depuis que la pudeur des femmes leur a fait employé ce terme pour exprimer honnêtement une passion qui le plus souvent n'est rien moins qu'honnête, il est devenu très équivoque. Au reste, de quelque espèce que soient les engagements que les Francs-Maçons peuvent avoir avec les femmes, il est toujours certain que dans les Assemblées, tant solennelles que particulières, il n'est fait mention des Dames, que d'une façon très concise; on boit à leur santé, et on leur donne des gants; voilà tout ce qu'elles en retirent. Cela paraîtra peut-être un peu humiliant pour un sexe qui aime encore mieux qu'on dise du mal de lui, que rien du tout. Il me semble d'un autre côté, qu'un silence si respectueux, sur une matière qui demande à être traitée si souvent, doit éloigner bien du monde de la Maçonnerie. Une telle Société ne sera sûrement pas du goût de la plupart de nos jeunes et bruyants Etourdis, qui n'ont le plus souvent, pour toute conversation, que le récit obscène de quelques ridicules conquêtes, grossièrement imaginées par la corruption de leurs coeurs; ils s'ennuieraient infailliblement dans une compagnie dont les plaisirs et les conversations respirent la sagesse. Je n'ai que faire de dire, combien aussi on serait ennuyé d'une pareille acquisition.

Quoi que la décence et la sagesse soit toujours exactement observées dans les repas Francs-Maçons, elle n'exclut en aucune façon la gaieté et l'enjouement. Les conversations y sont assez animées; mais elles tirent leur agrément principal de la tendresse et de la cordialité fraternelle qu'on y voit régner.

Lorsque les Frères, après avoir tenu quelque temps la conversation, paraissent dans le dessein de chanter leur bonheur, le Vénérable charge de cette fonction le Premier ou le Second Surveillant, ou celui des Frères qu'il croit le plus propre à s'acquitter dignement de cet emploi. On a vu des Loges brillantes, dans lesquelles la permission de chanter, accordée par le Vénérable était solemnisée par un concert de cors de chasse et d'autres instruments, dont les accords harmonieux répandaient au loin les respectables symboles de l'union intime et de la douce intelligence qui faisait le bonheur des Frères. Ce concert fini, on chantait les Hymnes de la confrérie.

Ces Hymnes sont de différentes espèces : les unes sont pour les Surveillants, d'autres pour les Maître; il y en a pour les Compagnons, et enfin on fini par celles des Apprentis. Toutes les fois qu'on tient Loge, on chante toujours, du moins les chansons des Compagnons et des Apprentis. On trouve des recueils de chansons, que l'on chante très souvent dans les Loges où règne le zèle de la Maçonnerie. Elles ne sont pas également bonnes: mais elles expriment toutes l'esprit de concordes et d'union, qui est l'âme de la Confrérie Maçonne.

Lorsqu'on chante la dernière chanson, les domestiques, que l'on appelle Frères Servants, et qui sont aussi de l'Ordre, viennent à la table des Maîtres, et ils apportent avec eux leurs canons chargés (on sait à présent ce que cela veut dire) : ils les posent sur la table des Maîtres, et se placent parmi eux. Tout le monde est debout alors, et l'on fait la chaîne, c'est-à-dire, que chacun se tient par la main mais d'une façon assez singulière. On a les bras croisés et entrelassés, de manière que celui qui est à droite, tient la main gauche de son voisin; et par la même raison, celui qui est à gauche, tient la main droite de l'autre : voilà ce qui forme la chaîne autour de la table.

 C'est alors qu'on chante :

 

Frères et Compagnons

De la Maçonnerie,

Sans chagrin jouissons

Des plaisirs de la vie.

Munis d'un rouge bord,

Que par trois fois un signal de nos verres

Soit une preuve que d'accord

Nous buvons à nos Frères.

 

Ce couplet chanté, on boit avec toutes les cérémonies, excepté cependant qu'on ne crie point Vivat. On chante ensuite les autres couplets, et l'on boit au dernier, avec tout l'appareil et toute la solennité Maçonne, sans omettre une seule cérémonie.

 Ce mélange singulier de mettre très et de domestiques qu'elle ne semble-t-il pas présent et d'abord quelque chose de bizarre, d'extraordinaires? Si pourtant on le considère que sous certaines SPD, quel honneur en fait-il pas à l'humanité en général et alors droit franc-maçon en particulier? On voire avec quelles attentions qu'il est réalisé à leur égard la qualité de frère, dont il porte le nom. Ce n'est point chez une veine des nominations, comme dans ses tristes régions, le long ensemble 9 faire un usage journalier des respectables nombre de père et de frères, que pour les profaner indique nullement: les uns sont fièrement dispos tickets; les autres rançons ont bannissement esclave. C'est tout le contraire chez les francs-maçons; les frères Servant d'Coutances avec leurs maîtres et même plaisir; qu'ils jouissent comme des mêmes avantages. Quel autre exemple pourrait être aujourd'hui nous retracer plus fidèlement les temps heureux de la dignité astreinte? Les hommes alors ont été. Fourmi que joue injuste de la servitude, et n'y a eu humiliante embarras de être servi: il n'y a avez alors ni supériorité, ni subordination, parce qu'on ne connaissez pas encore le crime.

Après avoir donné une idée générale de la manière dont les francs-maçons se comportent dans leurs assemblées, je crois devoir à présent satisfaire l'impatience du lecteur, en lui faisant un détail des incirconcis sans scié de ce qui s'observe dans les jours de réception.

Pour parvenir à être reçu franc-maçon, qu'il faut d'abord être connus de quelques-uns de cet ordre, qui soit assez au fait dit vitre et meurent du récipient der, pour pouvoir en répondre. Celui qui se charge de cet office forment d'abord les frères de sa loge des bonnes qualités du sujet qui demandent à être agrégé dans la confrère écrit: sur la réponse des frères, le récipient de verre est un admis à se présenter.

Le frère qui a parlé du récipient nerf à la compagnie, s'appelle le proposant; et au jour indiqué pour la réception, eut-il à la qualité de parrain.

La loge de réception doit être composé de plusieurs pièces, dans l'une dès qu'elle est une doit y avoir aucune lumière. C'est dans celles-là que le parrain conduit d'abord le récipient der. On vient lui demander si ce sera la vocation nécessaire pour être reçus? Qu'ils répondent que oui. On lui demande ensuite son nom, son surnom, ses qualités. Après qu'il a satisfait à ces questions, on lui ôte tout ce qu'il pourrait avoir du métal sur lui, comme de club, le bouton, bague, boite, etc.. Il y a même des loges, l'on pousse les exactitudes au point de faire dépouiller nomme un de ses habits, si les lièvres est dû d'allonges dessus. Après cela qu'on lui découvre à un nul ne je vous d'eau, et on lui fait mettre en pantoufle le soulier qui est au pied de cauchemar. Alors on lui mener en un bandeau sur Lisieux, et on l'abandonne à ses réfections pendant environ une heure. La chambre de milliers gardés en dehors et en dedans par des frères de surveillante qui ont les pieds nus à la main, pour écarter les profanant, en cas qu'il s'en présenta quelques points le parent resté dans la chambre obscure avec le récipient d'air, mais il ne lui par le point.

Lorsque ce temps de silence est écoulé, le parrain va porter troc coude à la porte de la chambre de réception. Le vénérable, le grand maître de la loge, les réponses du dedans par trois couples, et à part donne ensuite que l'on ouvre la porte.

Le parfum un quitte à alors qu'il se présente un gentilhomme nommé qui demandent à être reçue. Le vénérable dicton parrain: demandez-lui que s'il a la vocation. Celui-ci va exécuter l'ordre, et il le revient ensuite rapporter la réponse du récipient d'air. Le vénérable ordonne alors qu'on le fasse entrer; les surveillants se mettre à ses côtés pour le conduire.

Il faut observer, qu'au milieu de la chambre de réception il y a un grand espace, sur lequel on rayonne de colonne, débris du temple de Salomon. De côté de cet espace on voit aussi que rayonné un grand jury et un grand dès point qu'on ne donne l'explication de ces deux lettres que après la réception. En milieu de l'espace, et entre les colonnes n'a dessiné, il y a trois flambeaux allumés, le posé en triangle. Le récipient der, les yeux bandés, et dans l'état que je viens de le présenter, et être introduit dans la chambre par les surveillants, qui sont chargés de diriger ses pas. Il y a des loges dans lesquelles, aussitôt que le récipient d'ère entre dans la chambre de réception, on chapitre de la poudre ou de la foi, dont une inflammation fait toujours un certain effet et, quoi qu'on et les yeux bandés.

On conduit le récipient nerf autour de l'espace des cris au milieu de la chambre, et on lui en fait faire le tour par trois fois. Il y a des loges cette marche se fait par trois fois 3, c'est-à-dire, qu'on fait une fois le tour d'outil lisse agit. Durant la marche, les frères surveillants qui accompagnent, sont à fond incertain Moreau lui en frappant continuellement avec quelque chose sur les attributs de l'ordre, qui tiennent au cordon bleu qu'il porte au cou. Il y a des loges où l'on sépare en nu sombre 1000 à. Ceux qui ont passé par cette cérémonie assure qu'il n'y a rien de plus pénible que cette marche, que l'on fait ainsi les yeux bandés. On est aussi fatiguée lorsqu'elle est finie, que si l'on avait fait un long voyage.

Lors ce que tous les tours sont fouillés, on mène le récipient mer au milieu de l'espace décrite; qu'on le fait avancer en trois temps, et vis-à-vis le vénérable plusieurs, qui était au bout de en haut derrière un fauteuil, sur lequel on voit l'évangile selon Saint-Jean. Le grand maître dit alors au récipient de l'air: vous sentez-vous la vocation pour être reçus? Le suppliant répond que le pouvoir parfaites-lui voire le jour, dit à l'instant le grand maître, qu'il y a assez longtemps qu'il en est privé. On lui dépendait de Lisieux, et pendant qu'on était à lui ôter le bandeau, les frères se orange en cercle autour de lui, les pieds nus à la main, donc s'il lui présentent de là.. Les lumières, le bon client de ses épées, les ornements Tsé, dont j'ai dit que les grands officiers aient été parés, le coup d'élus de tous les frères en tablier blanc, forme un spectacle assez éblouissant, pour qu'elle tient, qui depuis environ deux heures et privés du jour, et qui d'ailleurs à Lisieux extrêmement fatigués par le bandeau. Ce sombre, dans lequel on a été pendant longtemps, et l'incertitude où l'on menait, par rapport à à ce qu'il y a à faire pour être reçus, jette infaillible membres esprits dans une perplexité qui occasionne toujours saisie semant assez vif, dans l'instant où l'on est rendue à la lumière.

Lorsque le bandeau est ôté, ont fait avancer le récipiendaire en trois temps, jusqu'à un tabouré qui est au pied du fauteuil. Il y a sur ce tabou oreiller 1 éther et compare. Alors le frère qu'on appelle l'orateur, parce qu'il est chargé de faire le discours de bonne réception, dite au récipiendaire : vous allez embrasser un ordre respectable, qui est plus sérieux que vous ne pensez. Il n'y a rien contre la loi, contre la religion, contre le droit, ni contre les meubles. Le vénérable grand maître vous dira le reste. Des voies parce discours que les orateurs francs-maçons sont amis de la précision.

Il est cependant et Remy à celui qui y est d'office est chargé de l'art endigué, d'ajouter quelque chose à la formule eut visité; mais il faut que cette addition soit extrêmement qu'on se dise: c'est une règle et malmené des instituteurs de l'ordre, qui y, par une sage prévoyance, on voulut bannir de chez l'en humilier et l'inutilité. Ils ont prévu sans doute une permission plus étendus introduirai bientôt parmi voeu, comme ailleurs le, usage fastidieux de ces longues et fiables d'art en Hongrie, dont le jargon bizarre face à tant les oreilles et intelligente.

Le devoir d'un franc-maçon consiste à bien vivre avec ses frères, a observé fidèlement les usages de l'ordre, et surtout, a gardé scrupuleusement un silence impénétrable sur les mystères de la cour Frédéric. Il ne faut pas de long discours pour instruire à un récipient d'erre sur cet article.

Lorsque l'orateur a fini son discours, arrondi au récipient des aires de mettre un genou sur le tas bourré. Il doit sagement milliers du genou droit, qui fié découvert, comme je l'ai déjà dit. Selon lances saines anciennes, de réception, le le récipient des erres quoi que à genoux mouillé sur le genou droit, devrait cependant avoir le pied gauche en l'air. Cette situation me parer à un peu embarrassante: il faut qu'elle est aussi parue à d'autres, car il y a bien des loges dans lesquelles on ne l'observe.; on sic contente de faire mettre le soulier du pied de couche en pantoufle.

Le récipient des airs ainsi placé, le vénérable au grand maître lui dit: promettez-vous de ne jamais tracé, écrire, ni révélé les secrets et des francs-maçons et de la maçonnerie, qu'un frère en loge, et en présence du vénérable grands maîtres. Interrogation ensemble bien que quelqu'un qui a fait les frais de se présenter, poursuit jusqu'au bout, et promet tout ce que l'on exige de lui. Alors on lui découvre la gorge, pour voir si ce n'est point une femme qui se présentent; et quoique scié des femmes qui ne valait guère mieux que des hommes sur cet article, on a la bonté de se contenter de cette légère inspection. On met ensuite sur la main mais elle ne court chemin du récipient d'erre la plus ointe d'un compte pas; c'est lui-même qui le tient de la main gauche; " la droite sur l'évangile, et les promet d'observer tout ce que le vénérable au grand maître lui à 10. Il prononce ensuite ce serment: en cas d'infraction, je permets que ma langue ne soit arraché, mon coeur déchiré, mon corps brûlés, et réduite ensemble manque pour être jetés au-devant, afin qu'il n'en soit plus parler parmi les hommes: ainsi tu me soit en aide  se enceintes et évangile. Lorsque le serment et prononcé, ont fait baiser les évangiles le haut récipient d'air. Après cela le vénérable coran mettre le fait passer à côté de lui: on lui donne alors le tablier de franc-maçon, dont j'ai parlé ci-dessus: on lui donne aussi une paire de gants pour lui et une paire de gants de femmes pour la dame qu'il estime le plus. Cette dame peut-être la femme du récipient d'air, de lui appartenir d'une autre façon; on à point d'inquiétude là-dessus. Quant la cérémonie de la présentation du tablier et des exempts et fait, on enseigne aux nouveaux reçus les signes de la maçonnerie, et on lui explique une des lettres tracées dans l'espace des cris au milieu de la chambre Millet a été reçu, c'est-à-dire, le gîte, qui veut dire, le chacun. On les renseigne aussi le premier signe, pour connaître ce qui se sont pas de la conforter y, et pour en être connu. Ce signe s'appelle des curateurs. On le fait emportant la main droite au cours, de façon que le pouce, et élevé perte tandis que les errements sur la palme et de la main, qui doit être en ligne horizontale ou approchante, face à les tiers. La main droite ainsi porté à l'embauche du menton, commence le signe: la ramènent ensuite au bas du côté droit, et on fera coup sur la basket de l'habit du même côté. Ce signe excites d'abord l'attention d'un frère maçon, si il y en a dans la compagnie et l'on se trouve. Et ils le répètent aussi de son côté, et s'il s'approche. Si le premier lui et répond, alors succèdes nôtre signe: on se tend la main, et en l'apprenant, on pose mutuellement le pou ce droit sur la première et gros se joindre cure de l'index, et l'on s'approche, comme pour se parler en secret. C'est alors comprenons sous le mot chacun. Voilà les signes et qui caractérise ce que l'on appelle à apprenti. Ce sont aussi les premiers signes que font d'abord les francs-maçons, lorsqu'ils se rencontrent. On appelle le second, le signe manuel. Il est bon cependant d'observer que, depuis assez longtemps les francs-maçons français ont fait quelques changements à cette façon de se touchaient que. Selon l'usage qui est aujourd'hui en vigueur, de franc-maçon qui cherche à s'assurer le l'un de l'autre, ne touche. La même joint pâture; c'est-à-dire, que si le premier qui prend la main, presse à la première joint eurent, le second via doit affaisser la seconde., la troisième si le premier à presser la seconde.

Selon les usages observés d'autant qu'il mémorial parmi les francs-maçons, il y a âgées et des inters qui s'entrent chaque degré que l'on atterré dans l'ordre. Quand on été reçu apprenti, ont resté dans cet état trois ou quatre mois, après lesquels ont été reçus compagnons, et six mois après on été admis à la maîtrise. Cette manière en avez le temps de s'instruire; et leur scolariser de au dernier grade, en été bien plus en état d'en soutenir la dignité.

La vivacité française n'a pas pu tenir contre tous ses délégués, qu'on a voulu pénétrer dans un instant tous les mystères les plus cachés; et il s'est trouvé démettre de lors je quitte fuel la faible complaisance de sacrifier à l'impétueux empressement des récipients des erres, des usages respectables, que leur sagesse et leur antiquité aurait dû mettre à l'abri de toute prescription. Mais le malais effet, et c'est le moindre cola confrères et immenses donnes est essuyée depuis qu'elle s'est établie en France. Il faut que le français touche à tout; son caractère volatile le porte à marquée surtout l'impression de sa main. Ce qui est médiocre, et vu le perfectionnement; ce qui est excellent, s'ils le gâtent. La maçonnerie Mans ont fourni des preuves, dont je parlerai dans quelque temps. Je viens à la cérémonie de la réception.

Lors ce que l'on en enseigner à la proie qu'il signe de l'ordre et le mot le chacun, que l'on peut regarder comme des termes ça crânes manteau de la contrée et y, on lui apprend de plus une autre façon de le prononcé. On a été obligé dia avoir recours, pour éviter toute surprise de la part de quelques profanes nous, qui aurait pu, à force ceux de recherche, de découvrir lessive mi et les termes de de la maçonnerie. Lors donc qu'on a lieu de soupçonner, que celui qui a fait les signes de la société pourrait bientôt non être par, on lui propose dès peler: on s'exprime pas plus que au long; tout franc-maçon entend d'abord ce que cela veut dire. Alors lundi le gîte, l'autre doit répondre à, le premier édit car, le second titre, et l'autre haine; ce qui compose le mot lut chacun. Voilà la véritable manière dont les francs-maçons se reconnaissent. Il est vrai cependant que ces premiers signalements ne désigne encore qu'un franc-maçon apprenti; il y en a d'autres pour les compagnons et pour les mettre: je vais les expliquer en peu de mots.

La cérémonie de l'installation d'un apprenti dans l'ordre des compagnons se passe toujours en grande loge. Le vénérable, et les surveillants, sont revêtus de tout l'appareil de leur dignité. Les figures sont rayonnées sur le plancher de la salle de réception, et au lieu d'une pierre un fort bout, qui est dessiné dans le temps de la réception d'un apprenti, comme pour lui apprendre qu'il n'est encore propre cadre et grossir l'ouvrage, retrace, pour la réception d'un compagnon, une pierre propre à déguiser les outils, pour lui faire connaître que désormais il pourra s'employer à produire son ouvrage, et qui mettra la dernière en main.

On lui fait. Réitérer le serment déjà fait; qu'il est suffisamment exprimée par un signe, que l'on appelle pectoral. On apprend en récipient nerf apporter sa main sur la poitrine, de façon que forme de 1 tiers. Cette position annonce sincèrement tacite, par lequel les apprentis, qui va devenir compagnon, promet que, parfois de frères, de: révéler les secrets de la maçonnerie. On lui donne ensuite l'explication du coran meublé, qui fait pendant avec le gîte, dans l'espace non à Crédit Lyonnais les colonnes du temple de Salomon. Cette lettre signifient de rose. On les-elle, comme le Chili confond peser le mot de Jack Nagy, lorsqu'on a appréhendé être surpris par quelques petits s'annonce très pour compagnon sans lettre véritablement.

Le secret de la réception des maîtres ne consiste dans une cérémonie ainsi singulière, et sur laquelle je vais apprendre au mètre même, reçut de plus longtemps, quelques traits qu'ils ignorent absolument. Enfin depuis lors

Un lorsqu'il s'agit de recevoir maître, la salle de réception est décorée de la même façon que pour la réception des apprentis et des compagnons. Mais il y a plus de figure dans l'espace qui fié décrit en milieu. Entre les flambeaux placés en triant non, et les deux femmes colonne dont j'ai parlé, on y décrit, du mieux que l'on peut, quelque chose qui ressemble à un bâtiment, qu'ils appellent pas les mosaïques. On y dépend aussi de son autre figure; lune s'appelle le à. Dans tollé, et l'autre le DG parce semer des toiles. Il y a aussi une ligne de perte en titulaire, sous la figure d'un instrument de maçonneries, que les ouvriers ordinaires appelle le bleu plomb à l'aplomb ouvre la pierre qui a serré via ses figures le reste sur le plancher de la chambre de réception. On y voit de plus une espèce de représentation, qui désigne le tombeau de sierra main. Les francs-maçons sont, en cérémonie, beaucoup de lamentation sur la mort de cette tirâmes, décédé il y a bientôt trois milans. Ceci me paraît avoir quelque ressemblance avec les faits que les anciens sous l'anis est autrefois si Dubourg roman, à l'occasion de la mort du mal repeint amant de l'attendre vénus. Ce vécu pendant plusieurs siècles les femmes païennes, à certains jours remarqués mai, célébrait les accents les plus douloureux la mort cruelle d'adonner ce.

Il y a bien des francs-maçons qui ne connaissent cet tirâmes que de non, sans savoir ce qu'ils étaient. Quelques croîts qui s'agit de l'ira mou convoi de tigre, qui fit alliance avec Salomon, et qui lui fournit abondamment tous les matériaux nécessaires pour la construction du temple. On croit devoir aujourd'hui des larmes à la mémoire d'un train ce qui s'est prêté autrefois à l'élévation d'un édifice dont on projette le rétablissement.

Les rames quant il s'agit chez les francs-maçons ont, était bien éloigné d'être roi de Tyr. C'était un excellent ouvrier pour toutes sortes d'ouvrages en métaux, comme or, argent les cuivres. Il était fils de Thierry viens, et d'une femme de la tribu de nef Italie. Salomon le fit venir de-il, pour travailler aux ornements du temple. On voit en 4e livre des rocks le détail des ouvrages qu'il fit pour l'embellissement de cet édifice. Entre autres ouvrages, il est fait mention dans l'écriture sein de deux colonnes de cuivre, qui avez chacune des dix-huit coudées de l'eau, et douze de Tours, au-dessus desquelles été des corniches de fond en forme ou de lis. Ce fut y qui donna des non à ses deux colonnes: et il appela celle qui quêta a droit à jacquet en, et celles de la gauche qui beaux roses. Voilà cette tire rame que l'on regrette aujourd'hui. Je crois qu'il y aura quelques mètres qui mourront obligation de cet éclaircissement; on est toujours bien aise de savoir pour qui l'on pleure. Au reste, je pense qu'il ne faudrait pas attendre sa figer de la mort de et tirâmes: si les francs-maçons n'ont besoin que des ouvriers habiles, ils trouveront parmi nos modernes de quoi se consoler de la perte s'des anciens.

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Ne cette dernière réception n'est que de pures cérémonies; on y apprend presque curer un nouveau, si ce n'est l'addition d'un signal qu'on en mains et des centrales; il se fait en plaçant ses pieds de façon qu'il puisse former une tiers. On explique catégoriquement cette figure; elle signifie, qu'un frère doit toujours avoir entrevu l'équité et la justice, la fidélité à son hôte, et être tiré présent cible dans ces moeurs.

Voilà donc les quatre signaux principaux qui caractérise les francs-maçons.

Le but tuera le, ainsi appelé, par ce comportement la main à la gorge en formant une laitière.

Le manuel, dans lequel on se touche les joints turent des doigts.

Le pectoral, où l'on porte la main en éther sur le coeur.

Et le père restera l'un, qui prend son nom de la position des pieds.

À l'égard des mots que l'on prononce, pour constater la vérité des signes de la maçonnerie, il n'y a acculé de ton j'ai parlé ci-dessus, à savoir le chacun et de rose. Le premier et pour les apprentis, et ils n'ont que celui-là. Les compagnons les maîtres se servent des deux, et cela se pratique ainsi: après que l'on a fait les premiers signes, qui sont de porter la main en éther aux coups, de frapper ensuite sur la bascule droite se de l'habit, de se presser mutuellement l'ajout eurent des doigts, et de prononcer le mot Jack tient; on met la main en Necker sur la poitrine, et on prononce Beauce avec les mêmes précautions que l'on a observé au premier. Les maîtres non. D'autres mots qui les distinguent des compagnons; ils observent seulement de s'embrasser, en passant les bras par-dessus dépôt le: voilà leurre distinctif, activé suivi du sinistre et des centrales. Tout cela se pratique avec tant de circonspection, qu'il difficile à toute autre qu'un franc-maçon de s'en apercevoir.

Je vais reprendre à présent l'endroit de la réception d'un apprenti, j'en étais resté. Je ne suis pas sûre rat de ne pas tomber dissident quelque redite, parce que je n'ai pas sous les yeux la feuille de coup genre n'est parlé: je vais en tout au hasard reprendre du mieux que je pourrai le fils de main à ration. On excuse au ras, si je me répète; mais dans une affaire qui peut intéresser et, j'ai mieux dire de fois la même chose, que d'omettre la moindre particularité.

Lorsque le récipient nerf a prêté serment, le vénérable grands maîtres embrassent, en lui disant: jusqu'ici je vous ai parlé en maître, je vais à présent vous traiter en frère. Il le fait passer à côté de lui. C'est alors qu'on lui donne le tablier de maçon, et de paires de go, lui ne cul ne pour lui, et l'autre pour sa maçonnerie. Le second surveillant lui dit alors: nous vous donnons cédant, comme notre frère; ayant voilà une terre pour votre mas, pour la plus fidèle. Les femmes croient que nous sommes leurs ennemis, vous leur trouverez par là que nous pensons un réel. Le nouveau reçus embrassent sans suite les maîtres, les compagnons et les apprentis; après cela se met à Tarbes.

Le vénérable se place à Lorient, que les surveillants à l'occident, les maîtres et compagnons au midi, et les apprentis honorent; le nouveau reçut occupent la place d'honneur à côté du vénérable. Chacun est servi par son domestique, qui ne peut pourtant faire cette fonction que lorsqu'il est reçu franc-maçon. La cérémonie de la réception des domestiques et la même que celle des apprentis; ils ne savent que le mont Jack; il n'en est aussi que les premiers signes, et ne peuvent jamais parvenir à la maîtrise.

Le service qui domestique se borne à mettre les places sur la table, et a changé les couverts. Girard qu'on se fasse servir à boire à part ombre: communément chaque tasse sa bouteille et, barricade, devant soi. Voici comme qu'on serait mise là, qu'il est celle eut du roi.



03/12/2011

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